La Norvège a été mon premier vrai voyage à l’étranger en solo, et même si cela a pu être assez angoissant les premiers temps, cela m’a permis de voir que j’étais capable de le faire, et même, de renouveler l’expérience.
Alors, puisque je savais que j’allais avoir deux semaines de vacances en Août, je me suis posée la question sur le fait de repartir à l’étranger à cette période, ou non.
La destination a été plus compliquée à trouver (car j’ai plein d’idées différentes, mais en plus, je m’y suis pris un peu tardivement donc il fallait contrôler les tarifs), et, c’est seulement suite à des conseils que je me suis tournée vers les îles Canaries. Pour sélectionner l’île en question, j’ai procédé par élimination, en comparant le prix des locations, des billets d’avion, mais aussi les accès possibles et les différentes activités/lieux à découvrir. L’avantage dans tous les cas, c’est que c’est un coin où le soleil brille quasiment toute l’année et où les températures sont autour des 20°C, qu’importe la saison.
La Grande Canarie a rapidement été une évidence, puisqu’elle réunissait pas mal de critères, et c’est durant le mois de Mai que j’ai effectué toutes les réservations : vols, logement (toujours via AirBnB) et même quelques excursions incontournables.
Les prix sont corrects car pour la location en centre, et près de l’océan, j’ai payé près de 460€ pour dix jours. En comparaison à d’autres destinations, en été, c’est plus qu’avantageux. Concernant les excursions, j’ai de suite choisi un tour de l’île, dès le début du séjour, pour me mettre vite dans l’ambiance, et sélectionner les potentielles destinations à redécouvrir par moi-même.
L’un des atouts de ces projets de presque dernière minute est que le temps passe à une vitesse folle et que l’on est très vite arrivé à la date clé.
MARDI 09 AOÛT
Le grand jour est arrivé, et c’est bien sûr avec des affaires d’un tout autre genre, en comparaison avec mon voyage précédent, que je pars à quelques milliers de kilomètres. Je laisse en effet tomber les gants, bonnets et manteaux, pour laisser place aux lunettes de soleil, shorts et débardeurs.
5h30 environ, je rejoins déjà la gare près de chez moi puisque je dois prendre l’avion en fin de matinée. Étrangement, même si le réveil pique un peu, c’est toujours plus facile de se lever que pour aller travailler. Étrange, non ?
Une fois à Paris, je prends le RER qui m’amène directement, en à peu près une heure, au terminal de l’aéroport. C’est pour moi le moyen le plus simple, et le moins cher d’aller jusqu’à Charles de Gaulle.
Une fois sur place, je suis simplement les différents panneaux qui me mènent à l’enregistrement des bagages ainsi qu’au contrôle de sécurité. De toute façon, en cas de doutes, on peut toujours interpeler le personnel. Nous ne sommes jamais vraiment seuls.
Je dois quand même dire que la partie « transport » est je pense, ce qui est le plus angoissant pour moi car j’ai toujours la crainte d’un retard ou d’un souci quelconque (c’est d’ailleurs pour ça que j’arrive souvent bien avant l’heure, au cas où…). C’est fou comme je me sens tellement mieux une fois installée dans le dernier avion !
14h30 : je pose les pieds sur le sol espagnol et après avoir récupéré ma valise (là aussi j’ai toujours une pointe d’appréhension qu’elle soit portée disparue…), je vais directement trouver le bus qui m’amène jusqu’à la capitale : Las Palmas de Gran Canaria, où j’ai réservé le studio.
16h00 : j’ai rendez-vous avec Maria qui doit me donner les clés de mon appartement pour ces dix prochains jours.
Après la découverte des lieux et le dépôt de mes affaires, je repars directement vers le bord de mer qui n’est qu’à quelques minutes de là, tout comme la station de bus d’ailleurs. J’en profite aussi pour faire mes petites courses avant de rentrer ; puis, la journée va simplement se terminer par le traditionnel coucher de soleil.
MERCREDI 10 AOÛT
Jour 2 : la nuit a été moyenne, car évidemment, il me faut le temps de m’habituer à tous ces nouveaux bruits (d’autant plus qu’il y a des bars non loin de là, et que l’isolation phonique n’est pas extraordinaire). Malgré tout, je suis ravie de me lever pour aller à la découverte de l’île pour la journée.
Ayant vu le programme et quelques images associées, je sais que je vais déjà en prendre plein les yeux puisque les lieux semblent incroyables et tellement diversifiés.
Départ 9h00 : je rejoins un groupe d’une vingtaine de personnes et nous voilà partis pour le cratère volcanique de Bandama, impressionnant.
Durant le trajet entre les différents lieux, le guide local nous explique ce que l’on voit (en anglais et en espagnol : ce qui est pratique puisque ça me permet de comprendre deux fois plus, bien que je sois plus à l’aise en anglais) et on apprend des tas de choses sur la population ou l’île de manière générale. En plus, le soleil est au rendez-vous, alors que demander de mieux ?
Rendez-vous ensuite au point culminant de l’île : El Pico de las Nieves, qui laisse une vue imprenable sur les alentours, même si c’est assez touristique puisque nous avons eu quelques bouchons en repartant. Sur la route de la destination suivante, nous faisons un arrêt dans une forêt de pins (l’odeur est folle), pour une pause pipi, et une dégustation possible d’un alcool local. Nous arrivons ensuite dans le village de San Bartolomé de Tirajana, pour une petite découverte des lieux.
Enfin, la pause déjeuner arrive, avec un arrêt dans la ville de Fataga en début d’après-midi. Ce repas n’est pas compris dans le prix de l’excursion, mais le restauration choisi est largement abordable, et délicieux. Cela a d’ailleurs été l’occasion d’échanger avec d’autres personnes seules, puisque nous nous sommes retrouvés à la même table.
Suite du parcours sur des routes toujours escarpées, mais avec des vues toujours merveilleuses. Avant notre dernier arrêt, notre guide nous a permis de prendre quelques photos de le « Grand Canyon des Canaries ».
Ce que je trouve le plus fou sur l’île, c’est que l’on passe assez rapidement de paysages assez désertiques, montagneux, à la ville, où le tourisme est très développé, notamment sur les côtes. C’est d’ailleurs à Maspalomas que nous allons retrouver un autre point de vue, tout aussi exceptionnel, où trône notamment des dunes, sur près de 400 hectares.
Après ce temps libre, et ce grand coup de chaud, puisque dans le sud de l’île, les températures sont toujours plus élevées, et le temps souvent moins nuageux, il est temps de rentrer.
Le retour à mon appartement s’est fait vers les 18h00. Je suis rentrée assez fatiguée, mais heureuse et impressionnée par cette première découverte. Si l’on reste à Las Palmas, on ne se rend pas vraiment compte de cette diversité, ce qui serait bien dommage.
De nombreuses photos ont déjà été collectées, et ce n’est pas près de se terminer…
JEUDI 11 AOÛT
Jour 3 : aujourd’hui, c’est journée libre pour moi. Après un réveil plus tardif, je me suis équipée pour faire un peu de marche sur la côte nord. Depuis mon appartement, j’ai rejoins la plage, et sa promenade, totalement adaptée pour se balader sur plusieurs kilomètres. J’avais un peu regardé ce qu’il était possible de faire sans trop m’éloigner, et j’avais repéré un point de vue à environ une heure de marche aller. C’est parti !
Bien évidemment, j’ai probablement mis un peu plus plus de temps, puisque j’ai fait de nombreux arrêts photos, comme à mon habitude. Mais qu’importe, je n’ai pas d’impératif, donc je profite simplement, d’autant qu’aujourd’hui, le ciel est dégagé, même au nord.
Sur le retour, je me suis même arrêtée une bonne demi-heure pour profiter de ce point de vue que j’aime particulièrement. Puis, après une pause déjeuner à l’appartement, je suis retournée près de l’océan pour cette fois me baigner et prendre un peu de couleurs. Il y a pas mal de monde sur les plages, mais nous ne sommes malgré tout pas les uns sur les autres.
Le seul inconvénient d’aller près de l’eau, c’est de devoir laisser ses affaires sur le sable, avec le risque potentiel de se faire voler. Bien évidemment, je n’avais pas emporté d’argent avec moi, mais j’ai toujours mon téléphone et mon iPod pour pouvoir écouter de la musique quand je le souhaite. J’ai quand même pris le « risque » d’aller baigner, tout en restant à l’affût, et il ne s’est rien passé de grave.
Voilà comment j’ai profité de cette journée plus reposante, mais tout aussi intéressante.
VENDREDI 12 AOÛT
Jour 4 : c’est une nouvelle excursion qui est prévue aujourd’hui. Cette fois, je vais me rendre sur la partie plus à l’ouest de l’île avec un nouveau groupe d’une vingtaine de personnes également.
Le départ se fait vers 9h30 en direction des villages d’Arucas, de Firgas et de Guia (pour une dégustation de fromages, en option). Dans le premier, nous avons pu faire une petite visite guidée, avec la découverte notamment de cette sublime église, digne d’une cathédrale.
Pour la pause déjeuner, nous nous sommes arrêtés à Puerto de las Nieves, une jolie petite ville, également assez touristique. Ayant un temps libre à ce moment-là, et sachant qu’il y avait une piscine naturelle non loin de là, j’ai décidé de m’y rendre tranquillement, tout en prenant le repas que j’avais emporté avec moi. Et bien, je ne regrette absolument pas de ne pas m’être arrêté au restaurant comme d’autres personnes du groupe l’ont fait, car c’était vraiment beau. Avant de reprendre le bus, j’ai quand même pris une bonne petite glace. Vu la chaleur, ça ne m’a pas fait de mal.
Le dernier arrêt s’est fait un peu plus dans les terres, au Bodega Los Berrazales, où nous avons découvert des plantations de vignes ou de café notamment. D’ailleurs, on a même eu le droit de le goûter avant le retour.
Je suis rentrée à l’appartement à environ 18 heures également, mais j’ai décidé de ressortir pour un nouveau petit rituel couche de soleil, puisque le temps était idéal.
Cette sortie était bien différente de la première, mais c’était tout aussi intéressant. Je garde néanmoins une préférence pour la première, où j’ai trouvé le guide plus captivant.

SAMEDI 13 AOÛT
Jour 5 : nouveau réveil tardif, mais pas trop, puisque je dois me rendre à Vegueta en début d’après-midi pour une visite guidée de ce quartier.
Je me suis rendue sur place en prenant le bus, mais j’ai effectué le retour à pied, malgré les près de six kilomètres de distance. Encore une fois, peu importe, j’ai le temps puisque je n’ai pas rien programmé d’autre pour cette fin de journée. Je profite simplement des lieux, du soleil et de l’air des Canaries, sans penser au reste.
La visite guidée a duré environ une heure trente, alors je ne suis pas rentrée très tard à l’appartement, mais j’en ai profité pour faire un tri dans mes photos, et pour pour programmer la suite de ma semaine ici. Toutes mes journées ne sont pas encore totalement planifiées alors, maintenant que j’ai fait un bon tour de l’île, je me renseigne sur les possibilités supplémentaires, en fonction de mes envies. De toute façon, je sais que le centre de l’île, n’est par exemple, pas accessible très facilement, contrairement à Maspalomas ou à des zones plus touristiques du sud.
Même si je suis en vacances et que j’aime découvrir les alentours, j’ai aussi envie de moments plus calmes, et plus reposants, d’autant que je suis seule et que je peux gérer mon planning comme je le souhaite (ce qui est un sacré avantage).
DIMANCHE 14 AOÛT
Jour 6 : journée plutôt calme aujourd’hui également puisque j’ai décidé de me rendre à l’aquarium « Poema del Mar » qui est à quelques minutes à pied de mon appartement. Pour pouvoir profiter d’une autre nuit de sommeil un peu plus longue, j’ai acheté mon billet pour une entrée en début d’après-midi. J’ai ainsi pu profiter des lieux tranquillement, sans pression de devoir partir à telle ou telle heure. En congés, c’est formidable de ne pas avoir de montre qui contrôle notre quotidien.
J’ai ainsi occupé une partie de mon après-midi, avant de retourner à l’appartement pour terminer la journée tranquillement. N’ayant jamais été une grande fêtarde, je ne suis pas du genre à sortir dans les bars ou ce genre d’endroits, surtout à l’étranger. Je préfère largement rester seule, à écouter de la musique ou à regarder une série. Bien que j’essaie aussi de prendre l’air d’aller en bord de mer pour admirer le soleil se coucher, mais ça ne me fait pas veiller très tard ; du moins, pas à l’extérieur.
MARDI 16 AOÛT
Jour 8 : après une journée du 15 Août sans réel programme, ce matin, je me lève tôt car je dois me rendre au sud de l’île avant 10h00. En effet, j’ai réservé une sortie en mer pour observer les dauphins, du moins, j’espère en avoir l’occasion.
Le trajet en bus durant environ une heure, il ne faut pas que je traîne pour ne pas prendre le risque d’arriver en retard. J’ai d’ailleurs choisi la première sortie de la journée avec la compagnie « Spirit of the Sea » pour pouvoir ensuite avoir le reste de la journée pour découvrir les alentours, ; d’autant que la sortie va durer deux heures.
Étant l’une des premières à monter sur le bateau, je choisis une place de choix, le plus au bord possible, pour ne rien rater. Le soleil tape déjà beaucoup, et mes « petits » coups de soleil des jours précédents se font sentir un peu plus. Le bateau part ainsi dans l’océan, et le trajet aller se fait sans trop de souci, même si au fur et à mesure, les vagues se font de plus en plus importantes. Je ressens d’ailleurs une petite gêne dans le ventre, mais rien de trop inquiétant. Puis, enfin, le bateau s’arrête et on nous annonce l’approche d’un groupe d’une vingtaine de dauphins. Téléphone entre les mains pour garder un souvenir, je souris grandement en voyant les beautés nager devant nos yeux (parce que je filme, mais je ne regarde pas mon écran tout du long, pour regarder par moi-même). On profite du spectacle quelques instants, mais pas trop, pour respecter les règles et ne pas les déranger trop longtemps.
L’excitation retombe finalement doucement, et, sur le retour, je commence réellement à avoir mal au ventre… d’autant que je vois plusieurs personnes autour de moi commencer à avoir des symptômes. Étrangement (ou pas), le personnel de bord commence à faire le tour avec des sacs adaptés, et par acquis de conscience, je préfère en prendre un. Il ne me servira finalement pas, mais au moins, j’étais préparée au pire. Le mal de mer, ce n’est pas vraiment chouette, mais heureusement, le fait d’avoir réussi à voir les dauphins améliore la situation. Bon, je vous avoue que j’avais quand même hâte de revenir sur la terre ferme.
12h00, on revient enfin au port, et j’ai tenu bon. Malgré tout, avant de partir pour ma destination suivante, je prends le temps de me remettre pendant de longues minutes sur un banc, à l’ombre.
Puis, je pars pour la plage de Puerto Rico où je vais quand même réussir à déjeuner. Ensuite, je suis allée marcher, sur la voie super agréable qui a été créée entre deux plages/villes. Je prends une nouvelle petite pause à la plage de Amadores, avant de prendre un bus pour Puerto de Mogan, qui est, je pense, la ville la plus jolie que j’ai pu voir. Les habitations sont toutes du même style, mais avec des couleurs et/ou des éléments de décoration différents. C’est superbe.
Enfin, je reprends le bus en fin de journée pour regagner l’appartement vers 19h00.
En attendant le bus, j’ai d’ailleurs croisé une jeune française avec qui j’ai discuté durant tout le trajet retour. Nous n’avons pas eu l’occasion de nous revoir car nous repartions chacune dans les jours suivants, mais ça a été un plaisir de pouvoir échanger sur nos séjours respectifs pendant cette heure.
MERCREDI 17 AOÛT
Jour 9 : avant-dernier jour sur l’île. Après avoir découvert pas mal d’endroits, j’ai voulu retourner à Maspalomas, que je n’avais pas pu découvrir très longtemps, puisque c’était lors d’une excursion, et donc sur un temps limité. Me revoilà donc dans le bus pour le sud en milieu de journée pour profiter de ces derniers moments sous un soleil de plomb.
J’ai cette fois pu aller admirer le phare avant de repartir vers les dunes pour une petite séance photo en solo. Séance qui d’ailleurs n’a pas toujours été simple car il y avait pas mal de vent (vent + sable, ça ne fait pas toujours bon ménage, mais on fait avec).
Après avoir passé une bonne heure au milieu des dunes, je me suis arrêtée dans un petit restaurant pour prendre une glace et un jus de fruits. Il a fait tellement chaud qu’il me fallait bien ça pour me remettre d’aplomb.
Je n’ai de manière générale pas tellement d’échanges avec les gens d’ici, je fais ma vie tranquillement, mais dans les transports ou les commerces/restaurants, je me débrouille plutôt bien. D’ailleurs, je confirme que passer quelques jours à l’étranger, ça fait toujours beaucoup de bien pour l’apprentissage des langues.
Le retour à l’appartement s’est fait en fin de journée, puisque j’essaie de tirer profit d’un maximum de temps sur place quand je le peux, sans pour autant abuser.
VENDREDI 19 AOÛT
Jour 11 : cette fois, c’est la dernière. Le départ se faisant tôt, j’ai passé une partie de la journée d’hier à ranger mes affaires et à faire un gros coup de ménage pour être plus tranquille ce matin.
En effet, mon avion partant à 10 heures, il faut que je compte le trajet en bus d’environ 30 minutes ainsi que le temps d’enregistrement de ma valise. Bon, comme à mon habitude, je suis arrivée un petit peu tôt et j’ai dû patienter avant même le dépôt de ma valise. Tant pis. Je n’allais de toute façon pas pouvoir aller me balader avant de partir.
Si à l’allée, le vol était direct, là, je vais devoir faire un stop à Madrid pour quelques heures, mais ce n’est pas bien grave. Je commence à avoir l’habitude de ces changements, et ça me permet aussi de voir comment je me débrouille toute seule. De toute façon, pour le retour je n’avais pas d’autres choix puisqu’aucun vol n’allait à destination de Paris directement.
Le seul souci avec ce second vol a été son retard, puisqu’il m’a fait rater mon train depuis Paris. Heureusement, j’ai pu prendre le suivant, même si cela m’a valu un petit surcoût.
Avec ces aléas, la journée fut longue, mais c’est aussi nécessaire quand on souhaite partir assez loin. Forcément, il ne faut jamais oublier de compter au moins une journée pour faire le trajet.
BILAN
Je crois que cette partie bilan va devenir un incontournable de mes articles de voyage tellement cela m’apporte de choses, émotionnellement parlant.
Je suis une nouvelle fois fière d’avoir tenter cette aventure durant dix jours, loin de France, loin de mes proches. L’avantage de cette destination c’était le tarif, le climat, mais aussi le fait que tout était en Euros, ce qui rend la chose nettement plus simple niveau organisation.
Je suis ravie de cette expérience, et même si j’ai adoré la diversité, les paysages, je pense que je ne reviendrais pas sur cette île. Il y a tellement de lieux à explorer sur la planète, que de toute façon, sauf coup de cœur, et destination proche, je préfère essayer de partir à la découverte d’autres terres.
J’ai été dépaysé, j’ai pu me reposer tout en parcourant pas mal d’endroits différents, donc c’est bien un bilan positif que je mentionne ici.
Je suis désormais convaincue que l’aventure en solitaire est à tenter, même si on a toujours des moments de stress plus importants du fait de devoir se débrouiller seul en cas de pépins. Néanmoins, comme personnellement j’anticipe pas mal de choses avant même de partir, cela évite le plus possible les situations difficiles. Pour autant, je laisse également place à de l’improvisation, puisqu’ici, je n’avais pas planifier toutes mes journées. Généralement, je prévois toutes mes excursions de groupes au préalable, et je décide du reste du programme sur place, en fonction de mes envies et de la météo parfois. Mais, je me fais toujours une liste de ce qu’il y a à faire, pour ne pas manquer d’idées le jour J.
En clôturant mon article sur la Norvège, je savais que je partirais aux Canaries, et en terminant celui-ci, je sais également quelle sera ma prochaine destination. Je ne vais pas trop en dire pour le moment, mais l’expérience sera totalement différente, puisqu’il va s’agir d’un voyage organisé. Différent également parce que je partirais plus longtemps, et bien plus loin.
Rendez-vous dans le prochain avion…
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